10 classiques de la littérature… que vous ne finirez jamais !
Il y a des bouquins comme ça... On se dit qu'il FAUT les lire car ce sont des chefs-d'oeuvre de la littérature et que ce serait quand même con de passer à côté. Alors on essaye, on se lance, une fois, deux fois... pour toujours le même résultat : on laisse tomber au milieu de la page 3. Soit parce qu'on trouve que le prodigieux ouvrage en question est horriblement chiant, soit parce qu'on n'y comprend absolument rien. Votre défi si vous l'acceptez : finir une des 10 œuvres suivantes avant la fin de l'année. Chiche ?
À la recherche du temps perdu, de Marcel Proust - Publié de 1913 à 1927
Le pavé parmi les pavés. Sept tomes, des phrases qui n'en finissent pas... Une épreuve insoutenable pour le commun des mortels, malgré le titre de "chef d'oeuvre de la littérature française". Un bouquin qui porte bien son titre, finalement...
Le rouge et le noir, de Stendhal - 1830
Encore un classique dont on a franchement du mal à voir la fin! Les aventures de Julien Sorel en province puis à Paris traînent en longueur. Et pour ceux à qui on en a infligé l'étude en classe, c'est carrément devenu un repoussoir !
Madame Bovary, de Gustave Flaubert - 1856
Flaubert lui-même l'a avoué : son ambition pour cette oeuvre était de "faire un livre sur rien". Challenge relevé haut la main! Emma traverse sa vie de déception en déception, et c'est aussi le sentiment qui nous habite après quelques pages...
Voyage au bout de la nuit, de Louis-Ferdinand Céline - 1932
Pourtant considéré comme l'un des plus grands romans français du XXème siècle, "Le Voyage" en a dérouté (voire dégoûté) plus d'un! Par son style d'abord, sorte de transcription du français parlé parfois à la limite de l'illisible. Mais aussi par la personnalité de son auteur dont les convictions antisémites avaient de quoi rebuter...
Le seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien - 1954
On prend le risque de choquer les fans de la série, et on assume ! Car l'univers de Tolkien, décrit par ce dernier comme un "conte de fées pour adultes", n'est clairement pas fait pour tout le monde. Et pour certains, c'est juste long et chiant !
Ulysse, de James Joyce - 1922
Celui-là est unanimement reconnu de par le monde comme l'un des bouquins les plus illisibles jamais écrits. Série de monologues intérieurs tous plus indigestes les uns que les autres, sur des thèmes aussi variés que la vie, la mort ou la religion, l'oeuvre majeure de l'Irlandais Joyce nous donne souvent l'impression d'être débile à tel point on n'y comprend rien. Ulysse, c'est pour les (très) courageux !
L'Iliade et l'Odyssée, d'Homère - VIIIème siècle av. JC
Revoilà Ulysse, chez les Grecs cette fois! Les deux épopées d'Homère ont souvent été adaptées au cinéma et présentées comme une trépidante série d'aventures. Hélas, la version papier est bien différente... Si votre truc, c'est les péplum avec des héros torse nu qui distribuent les coups plus qu'ils ne parlent, passez votre chemin !
Gatsby le magnifique, de Francis Scott Fitzgerald - 1925
Il aura fallu Léo pour nous apprendre à aimer le héros de Fitzgerald. Parce que jusqu'à The Great Gatsby, on s'était quand même pas mal ennuyé! Car la vie mystérieuse voire un peu plus trouble du jeune milliardaire racontée dans le bouquin a plutôt tendance à nous faire bailler qu'autre chose. Quant à la première adaptation ciné avec Robert Redford, comment dire... On préfère Léo, quoi !
American Psycho, de Bret Easton Ellis - 1991
Le roman qui a rendu célèbre très jeune son auteur apparaît forcément dans cette liste, mais pour une raison un peu différente. Certes, le bouquin est chiant, c'est indéniable, puisque le personnage principal, psychopathe friqué, passe son temps à décrire avec la plus grande précision son petit-dej ou le moindre costume-cravate qu'il enfile. Mais surtout, certains passages sont d'une violence si atroce que beaucoup de lecteurs n'ont pas eu le courage d'aller au bout...
Guerre et Paix, Léon Tolstoï - 1869
Allez, courage, cette liste de mauvais souvenirs littéraires touche à sa fin! On termine avec le grand roman ultra-réaliste de Tolstoï sur la campagne napoléonienne de 1812 en Russie. Pavé, vous avez dit pavé ? À moins d'être passionné d'Histoire, on voit mal comment vous pourriez en voir la fin...